Nous rejoignons Strasbourg en TGV. Conclusion – Pourquoi aller en Islande ? Nous n’avons visité qu’une petite partie de l’Islande et, pourtant, nous en avons pris plein la vue. Un pays surprenant, tant par la vie de la population que par les paysages de toute beauté ! L’accueil y est chaleureux. Malheureusement, pour nous français, le coût de la vie en Islande n’est pas très bon marché, quoique la valeur de la monnaie islandaise a fortement baissé ces deux dernières années. Un phénomène dur pour les habitants, mais favorable pour les étrangers visitant l’Islande ! Sa proximité avec la France, permet de rejoindre le pays à moindre coût, soit par un vol ou même avec son propre véhicule en prenant un ferry. Notre petit séjour de 11 jours nous a donné envie d’en voir plus, et il n’est pas impossible que nous y retournions très vite, malgré ce mauvais temps qui accompagne très souvent les voyageurs en Islande ! J’espère que ce petit résumé de notre voyage vous aura apporté un peu d’évasion, et qu’il vous aura peut-être donné l’envie de découvrir l’Islande ! Si vous souhaitez d’autres précisions pour votre futur voyage n’hésitez pas à poser vos questions dans notre forum ! Merci de votre intérêt, bon vent (celui d’Islande si vous le souhaitez !!!) et à bientôt, j’espère, pour une nouvelle aventure !

“Il est question de femmes de 21 ou 22 ans qui ont délibérément des enfants, très souvent alors qu’elles sont encore à l’université”, poursuit Oddny. Dans une faculté française ou britannique, une étudiante enceinte serait marginalisée. A l’université de Reykjavík, il n’est pas rare de voir des jeunes femmes enceintes. L’Etat accorde neuf mois de congé parental aux Islandais qui ont un emploi, à répartir entre la mère et le père, selon leur convenance. “Les employeurs savent par conséquent qu’un homme est tout aussi susceptible qu’une femme de prendre des jours pour s’occuper de son bébé”, précise Svafa Grönfeldt, aujourd’hui rectrice de l’université de Reykjavík. Une possibilité dont Svafa a su pleinement profiter. Pour son premier enfant, c’est elle qui a pris l’essentiel du congé parental. Pour le second, c’est son mari qui s’est arrêté. “J’avais un poste pour lequel j’étais en déplacement trois cents jours par an”, se souvient-elle. Elle avait des doutes, qui se sont dissipés d’une part parce qu’elle savait que son mari était à la maison, et d’autre part parce qu’elle pouvait s’appuyer sur l’excellent système éducatif islandais.

Ici, les établissements privés n’existent pratiquement pas et “99 % des enfants, que leurs parents soient plombiers ou millionnaires, passent par le public”, assure Svafa. L’emploi qui l’obligeait à se déplacer était un poste de vice-présidente chargée des fusions et acquisitions pour Actavis, laboratoire pharmaceutique produisant des génériques. Elle y a travaillé six ans. Pendant cette période, la société est passée du statut de menu fretin international à celui de troisième mondial dans son secteur, rachetant en cours de route vingt-trois entreprises étrangères. Svafa est une femme à l’esprit affûté et pleine d’humour. Son bu­reau spacieux est moderne, dans le style nordique dépouillé. On se croirait dans un salon, et le panorama est à se damner. Depuis l’une des fenêtres, on peut voir les toits rouges et verts de Reykjavík moutonner jusqu’au port de pêche et le bleu som­bre de la mer. De l’autre, on aperçoit une chaîne de montagnes basses enneigées. Paysage magnifique, mais où il n’a pas toujours fait bon vivre, surtout durant les mille ans qui ont précédé l’invention de l’électricité et du moteur à explosion.

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