Vous avez la possibilité de faire un tour du glacier en bateau. Comptez environ 50 euros pour 30 minutes de navigation. Nous ne l’avons pas fait à cause du prix et des avis assez mitigés présents sur TripAdvisor, je ne peux donc vous en parler. Si vous l’avez fait, n’hésitez pas à partager votre expérience en commentaires ! Durée : le tour est très rapide, mais prévoyez du temps pour profiter pleinement du lieu. Bien que ce glacier n’était pas au programme, j’avais une folle envie de voir encore un peu de ce blanc. Nous avons donc fait un arrêt à Myrdalsjokull. Myrdalsjokull est le 4ème plus grand glacier d’Islande et se trouve à quelques kilomètres de Jokulsarlon. Vous pouvez l’approcher à pied mais vous ne pouvez y grimper sans être accompagnés si vous n’avez pas le matériel nécessaire. Il est d’ailleurs proposé une multitude d’activités sur ce glacier : motoneige, randonnée, escalade… Amateurs de sensations fortes, vous avez trouvé votre spot ! Durée : tout dépend de l’activité que vous y faites. Si vous venez, comme nous, simplement observer le glacier prévoyez 30 minutes pour faire l’aller retour entre le glacier et le parking. La propriétaire s’occupe de faire le reste ; endroit très propre et la propriétaire est très sympathique ; www ; tél. Nous la remercions vivement. Nous prenons ensuite nos maillots de bains et rejoignons en voiture le Blue Lagoon situé à quelques kilomètres de là. Nous roulons tout d’abord au milieu de champs de vieille lave. Puis nous commençons à apercevoir l’usine rattachée au Blue Lagoon. Nous sommes impatients de découvrir ce site dont les touristes parlent tant ! Grâce à ses stations géothermiques qui produisent eau chaude et électricité, l’Islande est un modèle mondial écologique. Cependant, les islandais possèdent de gros 4×4 à essence ou gasoil, donc très polluants, même si presque tous les véhicules sont quasiment neufs. L’Islande vise à assurer 100% de ses besoins en énergie et pour cela, elle oriente ses recherches vers les véhicules à hydrogène qui ne dégagent aucun CO² et gaz à effet de serre. Plusieurs bus à hydrogène roulent déjà dans la capitale (d’après certains medias).

En décembre, la lumière n’éclaire l’Islande, proche du cercle polaire, que cinq heures par jour. L’île volcanique est pourtant idéale pour les amoureux de la nature. Certains ont même la chance de découvrir les aurores boréales qui irradient le ciel. Pendant longtemps, l’Islande a été peu visitée, mais désormais, les touristes s’y pressent pour découvrir notamment les chutes d’eau de Gullfoss. À quelques kilomètres, les sources d’eau chaude de Geysir sont l’un des spectacles préférés des touristes. Elles ont donné leur nom aux fameux geysers qui sortent de terre. Le lieu d’exception est libre d’accès et est devenu une attraction pour des milliers de personnes chaque jour. Une situation que certains regrettent. De 500 000 visiteurs en 2010, l’île a vu 2,4 millions de touristes fouler son sol en 2018. Une augmentation très rapide pour ce pays de 350 000 habitants. L’afflux est facilité par les vols à bas coûts, 300 euros l’aller-retour depuis Paris. Les défenseurs de l’environnement, eux, s’inquiètent. Certains dénoncent les comportements non respectueux des touristes qui laissent par exemple des déchets derrière eux. Birgita Braun, militante pour la protection de l’environnement. Certains sites, comme le Lagon bleu, In Islande limitent donc le nombre de touristes. La station thermale privée n’accueille pas plus de 2 000 visiteurs par jour. Le gouvernement n’a pas l’intention de limiter tous les accès aux sites naturels car le tourisme est devenu le premier secteur économique. En l’absence de limitation, l’information et la protection sont renforcées.